jeudi 26 janvier 2012

Particularités réthaises...encore quelques infos sur la toiture !

Le débord des tuiles d’égout (15 à 20 cm) est supporté par une planche appelée « chanlatte ». Celle-ci s’appuie tous les 60 ou 80 cm sur un prolongement de la sous-toiture.
Ces prolongements sont appelés « coyaux » : ce sont des petits corbeaux de bois rapportés ou parfois de simples planches (ou « coyaux plats »)
Si une gouttière pendante est posée, elle doit être demi-ronde.
Dans le cas de petits bâtiments ou de volumes très bas en prolongement des murs de clôture, l’égout est maçonné avec un simple débord des tuiles, sans nécessiter de gouttière, ni de coyaux.
Il en est de même quand l’égout de toit présente un biais prononcé ou un arrondi.


jeudi 22 décembre 2011

La toiture rhétaise


La tuile canal :

 Les toitures rhétaises sont couvertes de tuiles canal également appelées « tige de botte ». C’est un matériau de terre cuite traditionnel dans l’île. Autrefois, elles étaient moulées à la main et de facture imprécise.
Il faut savoir que ce sont les mêmes éléments qui servent de tuiles de courant (dessous) et de tuiles de couvert (dessus). Cette modularité exceptionnelle permet d’adapter la couverture aux biais des murs.


 Les tuiles en « chapeaux » ont une courbe arrondie qui accroche la lumière alors que l’ombre souligne les sillons verticaux des tuiles de courant. Les seules ombres portées sur les façades très plates des maisons sont celles des égouts de toit sur les murs gouttereaux et des rives sur les murs pignons.




La pente des toits :

Les toits sont composés de 1 ou 2 versants et ont le plus souvent leur faite (ligne de rencontre haute de deux versants d'une toiture) parallèle aux voies et apparaissent plutôt plats. C’est ce qui donne sa simplicité à l’architecture rhétaise.
Les tuiles sont posées selon des pentes bien précises afin d’éviter le glissement (en cas de pente trop forte) ou les infiltrations (si pente trop faible). La pente était traditionnellement de 24 à 26% mais a été relevée à 28% pour respecter les normes.
Aujourd’hui, les glissements sont évités grâce aux ergots, tenons ou crochets.


vendredi 9 décembre 2011

Faire construire sur l'Ile de Ré

Le territoire de l'ile de Ré est un espace au charme unique ; cette harmonie entre les villages traditionnels et le milieu naturel en fait sa renommée.
Une charte de construction a été mise en place par le CAUE (Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement) en lien avec l'architecte des bâtiments de France pour que les règles ancestrales de construction de l'habitat rétais soient respectées. Ainsi, l'équilibre fragile de l'ile est préservée.

mercredi 12 octobre 2011

L'ile de Ré...un endroit préservé

L'île de Ré a su conserver son authenticité et sa fraicheur. Son architecture est typique et bien connue des touristes du monde entier : maisons blanches et basses, murs en pierres, tomettes et boiseries intérieures, volets verts, tuiles en terre cuite, ... C'est le lieu idéal pour une villégiature estivale, des week-end de détente en famille toute l'année, entre plage et paysages variés.
L'ile est encore aujourd'hui soumise à la pression de l'urbanisme et aux enjeux économiques. C'est pourquoi les règles d'urbanisme sont bien spécifiques à l'ile (sujet qui sera développé ultérieurement). Par conséquent, le choix d'un constructeur pour un projet réthais n'est pas sans conséquence. Il faut choisir celui qui réponde, bien entendu, à notre projet personnel, mais aussi et surtout, celui qui aura une forte expérience de construction sur l'ile, afin de pouvoir vous guider.

Pour exemple, nous pourrons citer aujourd'hui, Delrieu construction, ayant déjà construit des projets remarquables sur l'Ile de Ré. Je vous invite à visiter leur site : http://www.delrieu-construction.com/maison-ile-de-re